Le plaidoyer lamentable de DSK

DSK nous a joué une pièce de mauvais goût sur TF1. Oubliées les vraies questions : la domination masculine et la violence dont sont victimes les femmes.

DSK s’est présenté comme un homme qui a succombé à la tentation (la femme) mais qui fait acte de contrition. Sur le plateau, il manquait le curé pour absoudre le pêché.

Or, dans la chambre du Sofitel de New York, ce n’est pas seulement un représentant de cette moitié de l’humanité qui domine l’autre moitié qui s’est déchaîné. C’est aussi une personne de pouvoir, riche, blanche, face à une domestique, noire. L’aveu d’une « faute morale » de la part de DSK occulte l’essentiel, la vraie dénonciation à formuler : celle de rapports sociaux qui entremêlent l’oppression des femmes et la domination de classe.

La prestation de DSK était écoeurante.

DSK en a fini avec le procureur de New York (lire l’article DSK : la justice des riches). Il n’en a pas fini avec les féministes.

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